Forme et signification dans le théâtre de Beckett

Forme et signification dans le théâtre de Beckett
  • 246 pages
  • Livre broché
  • 13.5 x 21.5 cm
  • Première publication : 01/01/1976
  • Dernier tirage :
  • CLIL : 4027
  • EAN13 : 9782207811108
  • Code distributeur : 17700
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Présentation

Il est difficile, dans une œuvre théâtrale aussi singulière que celle de Samuel Beckett, qui déjoue sans cesse les principes traditionnels du genre, de saisir tant les procédés formels sous-jacents que la logique structurelle d'ensemble. S'appuyant en partie sur les études générales des linguistes, mais forgeant en même temps ses propres outils conceptuels d'analyse, Betty Rojtman parvient à relever ce défi, sans jamais trouver refuge dans le jargon ou l'exposition absconse. Monde de la "vibration de surface" et du faux-semblant, le théâtre de Beckett est dépourvu, dans son statisme où pourtant "quelque chose se passe" (Fin de partie), de tout nœud dramatique résolvant les tensions de l'intrigue.
Betty Rojtman a parfaitement su repérer ce qui se jouait sous l'apparente absurdité d'un théâtre en instabilité permanente, tel un système de thermodynamique. Et c'est précisément en recourant aux notions de "tension", de "force", que l'auteur parvient à résoudre la dialectique inertie/dynamisme innervant le théâtre de Beckett. Les tensions se dispersent sur plusieurs niveaux et plusieurs axes (verticalement et horizontalement), mais où vont-elles exactement? Nulle part, conclut B. Rojtman : "elles ne conduisent à aucune paix, à aucune Terre Promise dont le rivage serait entrevu à l'horizon..."

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Introduction

Première Partie : Les tensions verticales : tensions composées
A. Les différents systèmes
I. L'expression directe
II. L'expression seconde
III. La surexpression
IV. Les prolongements
B. La tension intérieur/extérieur du système
I. Valeur émotive/valeur notionnelle
II. Sur scène/hors scène
C. La superposition des messages à l'intérieur d'un même système
I. Les dialogues parallèles
II. Les calembours
III. Les superpositions différées
D. La progression paradigmatique : un signal de structure
I. Plan de la forme
II. Plan du contenu

Deuxième Partie : Les tensions horizontales : tensions linéaires
A. Les tensions linéaires pures
I. Le déplacement : les différentes phases
II. Les formes du déplacement
B. Les tensions par enveloppement
I. Les modes de division du champ
II. La disproportion
III. La disproportion des valeurs

Troisième Partie : Les figures de détente
A. Les figures de dispersion
I. Les formes d'opacité
II. Les formes de rupture
III. La déconnection tension-réalisation
IV. Exemple d'une structure de déconnection tension-réalisation : Acte sans paroles I
B. Les figures de contraction
I. L'alignement des verticalités
II. Les rapprochements
III. Le retour à l'origine
IV. Exemple d'une structure de retour à l'origine : Tous ceux qui tombent C. Les figures de confusion
I. L'indétermination
II. La perte de l'origine
D. Les figures d'inertie
I. La réalisation de la fin
II. La résolution par symétrie

Quatrième Partie : Les figures de permanence
A. Les modes de retard : tensions horizontales
I. La fonction médiane
II. La "fonction phatique"
III. Les forces contraires : l'immobilité
IV. Les forces contraires : le mouvement vibratoire
B. L'inversion : tensions verticales
I. Progression/réflexion
II. Les correspondances : emboîtements successifs
III. Extension du principe des correspondances
IV. L'inversion
C. La tension théâtre/réel
I. La parole falsificatrice
II. Le réel narratif

Conclusion

Bibliographie

Table